En thermographie, il faut toujours se méfier des coins et arêtes.
Cependant, ce qui est une accentuation optique est aussi une accentuation thermique réelle.
Ainsi, un coin, peut additionner les conditions défavorables et atteindre de cette manière le point de rosée donc la condensation spontanée de l'eau de l'air ambiant.
La thermographie ci-dessus illustre bien l'effet de coin. Observé avec une thermacam TESTO qui permet de basculer d'un affichage thermique à un affichage hygrométrique.
L'image ci-dessus montre que même en extérieur, l'ampleur du phénomène ne doit surtout pas être sous-estimée, on voit une influence jusqu'à plus de 1m50 dans cet angle aigu.
Cet effet de coin est avant tout radiatif, il va autant concentrer le chaud que le froid et ensuite hygrométrique où la variation d'humidité en ce point peut encore faire plus dériver la situation.