Ci-dessus, la remontée d'humidité est le gros triangle noir entre les deux zones chaudes du rez-de-chaussée.
Aussi appelée remontée d'eau par capillarité, il s’agit d’une remontée d’humidité due à un sol humide, une pression due à une nappe phréatique ou des contacts plus ou moins ponctuels avec des accumulations d’eau. Cette remontée est observée dans les bâtiments dépourvus d’étanchéité de fondation et/ou de drainage périphérique, elle est causée par une remontée de l’eau par capillarité au sein des matériaux, elle le plus intense dans des constructions en terre cuite voire en béton sauf si des hydrophobes ont été adjoints à ces matériaux.
On peut observer l’effet capillaires dans une éprouvette voire simplement sur les bords d’un verre d’eau et il est d’autant plus intense que le diamètre du capillaire est petit. Généralement l’humidité ascensionnelle se limite à monter entre 0.90 et 1.20 mètre mais peut atteindre dans les cas les plus extrêmes 1.70 à 1.80 mètres. Ci-contre une illustration de cet effet.
La photo ci-dessus reprend des briques pleines en terre cuite (source : Wikipédia), exprime bien l’extrême rapidité du phénomène, à noter que cet effet a aussi un corolaire plus sombre, ce phénomène va aussi contrarier le retrait de l’eau en cas d’asséchage de la source en contrariant la descente et en forçant majoritairement un séchage transversal.
À noter aussi que cette humidité va générer un pont thermique qui se combine très bien avec le point de rosée car une maçonnerie humide voit son degré d’isolation thermique chuter et donc arriver beaucoup plus facilement au point de condensation ce qui va alors ajouter une autre source d’humidité.