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<metadesc>Grêle en thermographie infrarouge</metadesc>



==Grêle et thermographie==

[[Fichier:Grele-fondante-thermographie.jpg|800px|thermographie de grêlons en train de fondre au sol|alt="Vision thermique de grêle fondante"]]

La '''grêle''' est un types solide de la catégorie des précipitations atmosphériques. Elle est constituée de billes disjointes de glace dits '''grêlons''' au diamètre variant de quelques millimètres mais pouvant aller jusqu'une vingtaine de centimètres. La moyenne est en général de 5 à 50 millimètres. Code ''METAR'' = ''GR''.

Elle se forme spécifiquement dans les cumulonimbus (nuage de forte extension verticale causé par l'instabilité de l'air et où de puissants courants ascendants amènent rapidement en altitude de l'air très humide. Celui-ci se condense puis gèle à cause du refroidissement rapide lié à l'altitude). Les grêlons chutent en périphérie du cumulonimbus et commencent à fondre si ils repassent sous l'altitude de l'isotherme du zéro degré ou après chute si la température est sol est positive, c'est le cas habituel mais des météos perturbées peuvent parfois faire qu'il n'y a pas dégel des grêlons avant un dégel général.

Les averses de grêle sont brèves, ne touchent que des zones limitée sur la périphérie d'un corridor d'orage. Les précipitations de grêle ne sont pas uniformes, le diamètre des grêlons varie car la vitesse ascensionnelle et la densité d'humidité dans ces nuages convectifs varient continuellement et ils ne sont pas homogènes. Parfois, la grêle peut affecter une large région et laisser plusieurs dizaines de tonnes de glace au sol y compris en été. Cette situation est logique puisque pas lié aux températures locales mais à des élévations de températures insufflant des airs humides à haute altitude et à trop grande vitesse que pour finir en pluie ou en neige., le tout lié à des orages.

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