Durant une exposition, j'ai pris en photo l'aquarelle d'un collègue en cours de séchage.
Malheureusement, c'est une image pour se faire plaisir, les différents pigments n'ont pas la même réflexivité donc on perçoit essentiellement leur différences et peu les degrés de séchage d'autant que les pigments sont autant en cours de suspension dans la lame liquide qu'en cours d'incorporation dans les pores du papier.
C'est donc le genre d'image à interpréter avec grande prudence même si à priori nous avions ici affaire à des supports homogènes: aquarelle sur papier.
En effet, chaque pigment est d'une origine minérale spécifique et il est spécifique à chacune de ces couleurs de réfléchir selon son mode propre, d'autant que l'aquarelle modifiant le densité des pigments et les mélangeant, cela rend toute exploitation rationnelle quasiment impossible.
Cependant, un article dédié sera bientôt développé montrant la vue thermographique d'une aquarelle de sa conception à sa finalisation puis son séchage défintif.