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Building
Le terme immeuble ou building n'est pas à proprement parler une définition précise, c'est d'abord un terme juridique désignant toute construction fixe donc non déplaçable. Dans le language courant, c'est plutôt un bâtiment à plusieurs niveaux, souvent ou partagé entre plusieurs résidents/propriétaires ou à usage professionnel.
Le terme gratte-ciel n'est pas plus précisément défini mais désigne généralement des immeubles à ossature dépassant les 70 mètres de haut. Il y a contentieux pour dire quel a été le premier gratte-ciel de l’Histoire. Certains disent qu'il s'agit du Home Insurance Building, construit par William Le Baron Jenney, d'autres pensent qu’il s’agit du New York Tribune Building, dessiné par Richard Morris Hunt (New York, 1873, 78 mètres).
Ironiquement, la fameuse École de Chicago s'en est fait une spécialité la présentation de cet article par l'un des plus fameux gratte-ciel de Chicago est donc un clin d'oeil.[1]
Aqua est un gratte-ciel résidentiel mixte de la partie Lakeshore East du downtown de Chicago terminé en 2010. Réalisé par Studio Gangs Architects sous la direction de Jeanne Gang, il est la plus haut immeuble conçu par une femme architecte: 262 mètres. Il n'y que 6 niveaux de parking dont un souterrain pour 1228 places (générant un hallucinant procès sur le monopole des parkings à Chicago [2], comprend la structure de rez-de-chaussée sur 10 niveaux et 70 étages (de 1.500 m² chacun à peu près) pour 124.000 m² de surface plus encore un jardin suspendu sur le toit avec une piste de footing, piscine, équipements sportifs, kiosque de jardin et bains chauds.
Il comprend également 24 ascenseurs et 954 unités mixtes comprenant 215 chambres d'hôtel, 476 résidences locatives, 263 unités de copropriété et penthouses.[3]
Les deux photographies permettent de comparer la prise de vue photographique et thermographique de l'Aqua Tower, Chicago Illinois, USA. La thermographie est ici utilisée pour mettre en évidence les ponts thermiques des balcons de la tour. Vu la position presque au Canada de cette construction et la présence des Grands Lacs, l'étude des déperditions thermiques est donc plus que légitime.
Il est à noter qu'il y a une approche en terme d'énergie dans ce design et que donc le thermalprint est une nécessité: données techniques sur le building données qui sont curieusement rares pour un projet vert.
Elles permettent également de mettre en valeur l'aspect visuel, structurel et thermique du biomimétisme utilisé dans l'esprit de ce projet. En effet, l'architecte a décidé d'utiliser comme source d'inspiration la structure lamellaire de certaines rives des Grands Lacs combinée à l'érosion des roches par l'eau. Ce building est donc une sorte de cascade fossilisée dans le temps.
Awards:[4]
Quelques vues du building: Blog architecture
La critique du Newyorker
Une analyse thermographique d'un morceau de façade d'immeuble en France.
Vue thermique infrarouge du latéral d'un HML situé sur la ville de Paris.
English: skyscraper
Nederlands: wolkencrabber
Références: